Blackwater T.3 La Maison de Michael McDowell

Blackwater une série incontournable et captivante.

Cet article considère que vous avez déjà lu le tome 1 et 2 de la saga.

Fin des années 1920, Perdido, Alabama. La maison d’Élinor et Oscar Caskey est l’une des plus belles de Perdido. Pourtant, elle ne leur appartient pas réellement puisque Mary-Love ne leur a jamais donné les papiers. La rivalité entre Mary-Love et Élinor est toujours présente. En plus, de cette guéguerre, des tensions naissent entre Oscar et sa mère après une énième mesquinerie.

Mary-Love prend toujours son rôle de matriarche très à cœur. Elle élève Miriam, la fille ainé d’Élinor et Oscar, à son image. Ainsi Miriam et Frances grandissent séparément et différemment. Frances est frêle et craintive tandis que Miriam est pleine d’énergie et arrogante.

Suite à une nouvelle agression de Carl Strickland, Queenie emménage chez Elinor et Oscar. Frances est contrainte de dormir dans la chambre d’ami. Elle est angoissée à l’idée de dormir dans la chambre d’ami. Frances redouble de stratagèmes et de prières pour éloigner ce qui se cache dans la penderie. Peut-être a-t-elle raison d’avoir peur…après tout ça ne serait pas la première fois que quelque chose d’étrange se produit à Perdido.

Comme le titre l’indique ce volume se focalise sur la maison d’Élinor et Oscar. Plus spécifiquement sur Frances et ce qu’elle ressent vis-à-vis de cette demeure et ses secrets. On peut aussi interpréter ce titre au sens large : « La maison » signifiant la maison Caskey qui connaîtra un grand bouleversement. Au fil des pages, on en apprend davantage sur Frances : ses craintes et son lien à la Perdido qui se révèle petit à petit. Cela n’a pas encore de réel impact sur sa vie. Du moins pour le moment.

Comme les deux premiers volumes, celui-ci est prenant et nous offre une fin inattendue. La famille Cackey va devoir faire face à de grands changements. La série Blackwater n’a pas fini de nous surprendre.

Michael McDowell (1950-1999) a écrit des romans mais aussi des scénarios pour le cinéma ( Beetlejuince de Tim Burton et L’étrange Noël de Monsieur Jack) et ça se ressent donc son écriture fluide. Il aborde divers sujets avec aisance et naturel. Il sait faire durer le suspense pour notre plus grand plaisir. 

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